Depuis le XVIIIe siècle, des femmes développent des techniques de calcul sophistiquées, comme Nicole-Reine Lepaute, qui aida Lalande à calculer la trajectoire de la comète de Halley, et Maria Mitchell, qui travailla à l'observatoire naval des États-Unis, sur les tables de positions de la planète Vénus. Le premier algorithme pouvant être exécuté par un ordinateur est créé par Ada Lovelace (1815-1852), une pionnière de l'informatique. Grace Hopper est la première personne à concevoir un compilateur pour la programmation d'un langage. Du XIXe jusqu'après la Seconde Guerre mondiale, la programmation est essentiellement effectuée par des femmes. Des exemples significatifs en sont les Harvard Computers, les activités de décryptage à Bletchley Park et les activités des ingénieures de la NASA. près les années 1960, le travail des calculatrices étiqueté à l'origine comme « soft », qui donne son nom au software en anglais (logiciel en français), évolue et voit l'importance des femmes décroître, leur rôle étant relégué au second plan. La disparité en matière de genre et l'absence des femmes dans l'informatique a été à maintes reprises étudiée, aucune explication définitive ne semblant formulée. Les femmes ont néanmoins continué à produire des avancées majeures dans le domaine de l'informatique, et des tentatives pour réduire les disparités de genre sont introduites. Au XXIe siècle, nombre de femmes ont des rôles clés dans l'industrie de l'informatique, comme Meg Whitman, présidente et CEO de Hewlett Packard Enterprise, et Marissa Mayer, présidente et CEO de Yahoo!, ainsi que porte-parole pour le groupe Google. (source : wikipedia)